• Convenu, prévisible, immature

    Newland  de Stephanie Janicot (Editions Albin Michel) ; 304 pages

    Convenu, prévisible, immature

    Ce roman se déroule dans un futur assez  récent, dans lequel chacun, à l’âge de 14 ans, est orienté par SOL, le dirigeant de Newland, vers l’une des 3 «castes » qui co existent : les Blancs (les intellectuels et dirigeants, seuls habilités à se reproduire), les Bleus (chargés de l’éducation des enfants) et les Noirs ( qui assurent les différents métiers manuels  et techniques).

    Newland est en fait un le descendant de l’Union Européenne, dont les habitants ont renoncé à quasiment toutes leurs liberté pour  assurer  leur sécurité ; la population  est limitée et régulée,  la plupart des habitants stérilisés ;  les couples et familles sont formés par SOL ;  sortir  et entrer dans Newland est impossible.  Marian vit dans cet environnement, quelle va petit à petit remettre en question. Voilà en gros le contexte du récit 

    Et autant le dire, j’ai été déçue par cette lecture  L’idée de départ est intéressante mais très vite on tombe dans une simplicité qui personnellement m’a vite lassée : l’univers, d’abord, m’a semblé tellement proche de celui de Divergente que cela a totalement pollué ma lecture  ; les  rebondissements ensuite m’ont paru tellement attendus que j’ai trouvé le déroulé global de l’intrigue cousu de fil blanc et sans aucune surprise ; j’ai trouvé  les  personnages  bien trop lisses, il a été impossible pour moi  de m’ attacher  à eux plus de quelques pages, et les relations entre eux sont vite devenues sans intérêt (l’histoire d’amour notamment est guimauve au possible et m’a rapidement agacée) .

     Tout est en fait m’a paru stéréotypé dans ce livre, et tellement prévisible que je n’ai  finalement eu qu’une seule envie, le terminer au plus vite pour passer à autre chose. [spoiler] Quant à cette histoire de voyage dans le temps qui intervient aux 2/3 du livre, elle est à la fois inutile, inefficace et plus négative qu’autre chose pour la cohérence du récit (j’avoue avoir souri, voire ri à la lecture de certains passages, tant Marian y fait preuve de naïveté, voire de niaiserie).[spoiler]

    Même le débat sur le bon équilibre entre préservation des libertés de chacun et besoin d’assurer la sécurité pour tous parait creux et plat alors qu’il méritait d’être au cœur du récit et bien mieux valorisé.

    Bref, j’ai eu le sentiment de lire un livre pour adolescent, avec une approche simpliste et plutôt fade de ce qu’est le totalitarisme…. je ne vous le recommande donc pas si vous recherchez des lectures plus matures! Mais bien sûr ce n’est que mon humble avis

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