• Encore une réussite !

    Kaboul Express de Cédric Bannel (Éditions Robert Laffont) ; 336 pages

    Encore une réussite !

    Merci aux éditions Robert Laffont et à NetGalley de m’avoir offert  la possibilité de découvrir Kaboul express en version numérique.

    Ce roman est le troisième de Cédric Bannel que je lis (que je dévore !) en un an, avec toujours autant de plaisir et sans me lasser de son Qomaandaan.

    Car bien sûr, une fois encore nos avons rendez-vous avec le Qomaandaan Kandar dans son Afghanistan, qui comme dans Baad, va travailler avec Nicole la « super flic » française. Ici pas de meurtrier d’enfants, mais une course poursuite derrière un petit génie, enrôlé par des terroristes islamistes,  et dont le seul but est de détruire Paris pour se venger d’une attaque militaire dans son pays qui  a tué une partie de sa famille.

    Ici, nous continuons donc notre découverte de ce pays réduit en miette par des décennies de guerre et théâtre d’affrontements internes entre mafias, tribus, et dorénavant mouvances islamistes de tous poils (sans vouloir faire de très mauvais jeux de mots !)  qui se détestent cordialement et le font comprendre et savoir par attentats et assassinats interposés.

    Avec Zwak, cet adolescent hyper doué,  déterminé à tuer un maximum de Français, nous apprenons aussi comment fonctionne le Kaboul express,  une organisation qui permet aux Afghans de rejoindre les combattants de DAESH en Syrie, puis  pour ceux qui le veulent, de continuer somme toute  assez aisément (quand on dispose des bons contacts)  en direction de l’Europe.

    Nous suivons l’évolution du Qomaandaan, toujours  aussi droit et fier, de plus en plus inquiet pour l’avenir de son pays ; très inquiet aussi pour  la sécurité de son épouse bien trop moderne et indépendante aux yeux de nombreuses personnes, et dont la vie s’avère de plus en plus compliquée et la sécurité plus délicate à assurer.

    L’écriture et le rythme sont les mêmes que dans les romans précédents : nerveux, rapides, précis ; il est impossible de lâcher le récit tant que le terme n’est pas arrivé, et la course poursuite terminée. La tension est présente dès le début du récit et monte crescendo, avec un tempo maitrisé de bout en bout.  Le personnage de Zwak, étrange jeune homme enfermé dans sa passion des chiffres et sa haine absolue des Français apporte la touche de nouveauté nécessaire et un rôle de « méchant » différent des habituels terroristes.

    Encore une réussite donc pour Cédric Bannel avec ce techno thriller réaliste qui m’a embarquée de la première à la dernière page !

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